Qui est concerné ?
Toute organisation, publique ou privée, faisant du dialogue social une vraie priorité.
Pour quoi faire ?
La présence du médiateur dans l’entreprise va permettre de prévenir les conflits, d’apaiser les tensions perceptibles, de redonner de la confiance aux collaborateurs, de réduire l’absentéisme, de dynamiser le travail en équipe, de développer la productivité, d’éviter le contentieux, d’accompagner le changement et la prise de décisions.
Comment ça marche ?
Il convient tout d’abord de définir la présence du médiateur dans sa fréquence et sa régularité. Ensuite, il est indispensable d’allouer au médiateur un espace confidentiel afin de permettre à toute personne de l’entreprise de le rencontrer discrètement pour lui faire part de ses tourments, doutes, craintes, angoisses, difficultés, désaccords avec une ou plusieurs personnes de l’entreprise. Enfin, le médiateur exercera son devoir d’alerte auprès de la direction selon la gravité de la situation rencontrée (*)
Qui peut faire appel à un médiateur ?
L’entreprise, quelle que soit sa taille, son organisation, est un lieu où les intérêts convergent et divergent parfois, créant ainsi un terreau de conflits. Mais il ne faut pas attendre que la situation se dégrade… Alors le Dirigeant, le Directeur des Ressources Humaines ou son Responsable des Relations Sociales peuvent proposer aux instances représentatives du personnel la mise en place d’un médiateur professionnel pour faciliter l’expression et libérer la parole dans l’entreprise. Un Secrétaire de Comité d’Entreprise, un Délégué Syndical, un Délégué du Personnel, le Responsable du Comité d’Hygiène et de Sécurité sur les Conditions de Travail, peut également demander au Comité de Direction, la présence d’un médiateur régulièrement dans l’entreprise.
(*) La permanence du médiateur est un dispositif d’écoute et de rencontre de premier niveau. Face à une situation relationnelle fortement dégradée, le médiateur professionnel proposera une intervention pour mettre fin au différend rencontré. Celle-ci fera l’objet d’une lettre de mission assortie d’une convention d’honoraires.
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